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POEME D'HIER 26/01/2015
*POÈME D’hier
Paul VALERY
1871– 1945
LES PAS
Tes pas, enfants de mon silence,
Saintement, lentement placés,
Vers le lit de ma vigilance
Procèdent, muets et glacés.
Personne pure, ombre divine,
Qu’ils sont doux, tes pas retenus !
Dieux !…tous les dons que je devine
Viennent à moi sur ces pieds nus !
Si, de tes lèvres avancées,
Tu prépares pour l’apaiser,
A l’habitant de mes pensées
La nourriture d’un baiser.
Ne hâte pas cet acte tendre,
Douceur d’être et de n’être pas,
Car j’ai vécu de vous attendre,
Et mon cœur n’était que vos pas.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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Commentaires
Je suis flatté tant de mots, peut-être vos lettres sont celles qui fleurissent
dans un livre virtuel ouverte que les gens peuvent lire,
relire et regarda à nouveau, parce que si nous lisons beaucoup mieux,
mais si ce qui compte, parce que je prospéré dans mon âme,
fleurit comme une goutte dans mes yeux, ils l'appellent, la déchirure.
un amoureux de vida.del existe, et
belle poésie, qui me amène tant de belles choses,
Je vous laisse bien dans votre grand monde et une bonne heureuse
week-end avec beaucoup d'amitié et d'amour, Maria
Bonjour,
Un rattrapage, en ce mercredi frais et humide.
Préparons le printemps des poètes.
Bonne journée
@mitié
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Bonjour Meldix
J'aime ces anciens poemes !!
Merci à toi
Bises