Par 56 J-G-R-C 77
*POEME D’hier
KAHN Gustave
1859 – 1936
LIED
Le bonheur vient comme son rodeur,
On est morne, on laisse passer.
On parle de l’ancien malheur,
Et c’est fini de l’aube claire.
Le malheur glisse de son repaire,
On est enlacé près du foyer doux,
On n’entend pas ses flous
Et c’est fini de l’été clair
Et puis plus rien ne vient jamais,
On attend devant sa porte :
Des indifférents entrent, sortent,
Et c’est fini de la vie claire.
Oh ! Belle ! Gardons nos mains unies,
Tant d’êtres pleurent sur les genoux,
Gardons une seule âme en nous,
Notre joie claire.
10h00
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
Collection poèmes amoureux
J-G-R-C
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