Par 56 J-G-R-C 77
POÈME D’hier
Danielle
HEMMERT
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TA VOIX
AUSSI...
Ta voix, ta voix aussi libère quelque songe
Dormant sans méfiance aux replis de ma chair.
Légère, elle m’engraine aux confins du désert
Où rien n'est plus que le sable doré qui ronge.
Riant d'amour, baigneuse avide, je m’y plonge!
Le sable est chaud. Plus encor brûle mon enfer!
J'écoute dans mon sang le terrible concert
Et ma vie au delà de ma vie se prolonge!
Ah! ta voix sur mon corps glisse comme des mains!
Elle me laisse au seuil de désirs surhumains...
Mes yeux sont clos sous le bandeau léger du rêve,
Et le vent du désert peut passer sur mon corps :
Je ne sais que la voix qui sombre et qui s'élève
Et plaque sur ma chair d'ineffables accords !...
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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