• CE JOUR LA

    Ce jour la

     

     

     le 10 Mars 1876

    ALLO !
    TU M’ ENTENDS ?
     
    'Américain d'origine britannique
     Alexander Graham Bell appelle,
     de son grenier, à l’aide d’un appareil,
     son assistant situé
     au rez-de-chaussée de la maison.
     Le téléphone est né.
     Si la paternité de l’invention
     lui est contestée, non sans raison,
     il est bien le premier à utiliser le téléphone,
    à le perfectionner et a le commercialiser.
     

    « AUJOURD'HUIVACANCES »

  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Mars 2012 à 09:20

    Quel belle invention, si au moins 9 fois /10 on avait pas un répondeur à l'autre bout !

    Bon weekend

    Amitiés

    2
    Samedi 10 Mars 2012 à 09:31

    Hello Joel, il avait un fil tres court ! le début...
    Un très bon samedi pour toi, bisous et  a demain

     

    couronne-champ-com.jpg

     

    3
    hamdibey
    Samedi 10 Mars 2012 à 10:04

     

    Bonjour meldix, cette invention a sauvé des vies...de nos jours il est indispensable. Il est possible non seulement de se parler, mais aussi de se voir si vous disposer d'une webcam. je te souhaite un bon week-end

    cygne

    4
    Samedi 10 Mars 2012 à 10:20

    Tu as raison grandes marées aujourd'hui mais je suis loin de Binic ....de plus je ne vais pas ramasser de coquillages depuis longtemps . Bises Jacqueline

    5
    Samedi 10 Mars 2012 à 13:56

     

    Coucou, Passer une bonne journée sous le soleil, bisous@+

     

    6
    Samedi 10 Mars 2012 à 14:10

    bisous sous un ciel gris après la belle matinée d'hier ... ce samedi j'ai envie de cooconing au chaud ...et je vais encore vous mettre un poème ... oui je sais tout le monde n'aime pas mais là j'ai choisit du

    william Blake

     

     

     

     

     

     

     

     

    AUGURES D’INNOCENCE

     

     

     

     

     

    Voir le monde en un grain de sable,

     

    Un ciel en une fleur des champs,

     

    Retenir l’infini dans la paume des mains

     

    Et l’éternité dans une heure.

     

     

     

    Rouge-gorge mis en cage,

     

    Voilà tout le ciel en rage.

     

    Un colombier plein de colombes et de ramiers

     

    Fait frissonner l’enfer en tous ses ateliers.

     

     

     

    Un chien qui meurt au seuil de la maison du maître

     

    Prononce que l’Etat bientôt va disparaître.

     

    Cheval frappé sur le chemin

     

    Réclame du sang humain.

     

    A chaque cri plaintif du lièvre que l’on chasse

     

    C’est un fil de la cervelle qui casse.

     

    Alouette à l’aile blessée

     

    Un chérubin cesse de chanter.

     

    Le coq dressé pour le combat,

     

    Fait du soleil levant l’effroi.

     

    Tout hurlement de loup, de lion sur la terre

     

    Réveille une âme et la retire hors de l’enfer.

     

     

     

    Le cerf errant par les taillis

     

    Tient l’âme humaine hors du souci.

     

    L’agneau prétexte du pêché

     

    Pardonne au couteau du boucher.

     

     

     

    Chauve-souris volant lorsque tombe le soir

     

    Fuit l’esprit de celui qui n’a pas voulu croire.

     

    La chouette, dans la nuit, en appelant

     

    Dit la frayeur des mécréants.

     

    As-tu blessé le roitelet ?

     

    Hommes ne t’aimeront jamais.

     

     

     

    Qui a mis le bœuf en courroux

     

    De femme n’aura les yeux doux.

     

    L’enfant cruel qui tue la mouche,

     

    L’araignée lui sera farouche.

     

    Qui tourmente du hanneton l’esprit

     

    Tisse une charmille en fin de nuit.

     

    La chenille sur la feuille

     

    Redit de ta mère le deuil.

     

    Ne tue papillon ni phalène

     

    Crainte qu’à Jugement ne viennes.

     

     

     

    Qui pour la guerre un cheval dressera

     

    Barre du Pôle jamais ne passera.

     

    Le chien du mendiant, le chat de la veuve,

     

    Nourris-les, tu feras peau neuve.

     

    La mouche qui, chantant l’été, bourdonne

     

    La calomnie vous l’empoisonne.

     

    Poison de vipère et d’orvet

     

    Sous le pas d’Envie il se fait.

     

    Le poison tueur de l’abeille,

     

    L’artiste jaloux le réveille

     

    Les vêtements royaux, les hardes du mendiant

     

    Prolifèrent dans le bagage de l’avare.

     

    Vérité dite à fin méchante

     

    Bat tout mensonge que tu inventes.

     

     

     

    Il est bien qu’ainsi tout se fonde :

     

    Pour joie et peine homme fut fait,

     

    Et quand nous savons bien que c’est,

     

    Nous allons saufs de par le monde.

     

    Joie et peine en fin tissage

     

    Habit pour l’Ame divin,

     

    Sous chaque dol et chagrin

     

    Court un fil de soie et de joie.

     

    Plus est l’enfant que son maillot

     

    Chez l’homme, par monts et par vaux.

     

    On fait l’outil, naissent nos mains,

     

    Un fermier comprend ça très bien.

     

     

     

    Chaque larme d’un œil tombé

     

    Devient un enfant dans l’éternité

     

    Le recueillent des femmes claires

     

    Et le rendent à sa lumière.

     

    Qu’il aboie ou mugisse ou rugisse ou qu’il bêle,

     

    C’est le Flot qui vient battre le rivage du ciel.

     

    L’enfant criant sous le bâton

     

    Inscrit vengeance chez Pluton.

     

    Les loques de pauvre qui flottent au vent

     

    Disloquent les cieux à chaque moment.

     

    Soldat qui prend l’épée et le fusil,

     

    Pour le soleil de l’été paralysie.

     

    Le sou du pauvre a plus de prix

     

    Que tout l’or des côtes d’Afrique.

     

     

     

    Pris des mains du travailleur un seul liard

     

    Achète et vend les terres de l’avare ;

     

    Mais si le vol est d’en haut garanti,

     

    Il vendra et achètera tout ce pays.

     

    Qui rit de la foi d’un enfant

     

    Sera moqué, vieillard, mourant.

     

    Qui enseigne à l’enfant le doute

     

    Hors du tombeau pourri ne trouvera sa route.

     

    Qui respecte la foi de l’enfant,

     

    D’enfer et de mort sera triomphant.

     

    L’enfant a ses jouets, le vieillard sa raisons,

     

    Ce sont les fruits des deux saisons.

     

    Le questionneur assis, avec l’air si malin,

     

    Ignorera quelle est la réponse, sans fin.

     

    Qui répond au doute bavard

     

    Souffle la lumière du savoir.

     

    Le plus fort poison jamais essayé

     

    Vient de César et sa couronne de laurier.

     

    Rien ne défait l’humaine nature

     

    Si bien que le fer des armures.

     

    Quand d’or et de joyaux la charrue s’ornera

     

    L’envie devant les arts de paix s’inclinera.

     

    Enigme, ou chant du grillon

     

    Est au doute un bon répons.

     

    Un pouce pour la fourmi, c’est pour l’aigle une lieue,

     

    Ca prête à rire au philosophe boiteux.

     

    Qui va doutant de ce qu’il voit

     

    Ne croira en ce que tu fais, quoi que ce soit.

     

    Soleil et lune, s’ils entraient jamais en doute,

     

    Ils sortiraient aussitôt de leur route.

     

    En passion tu peux bien faire,

     

    Passion en toi, elle te perd.

     

    Sous licence d’Etat le joueur, la putain,

     

    Pour cette nation bâtissent un destin.

     

    Le cri des filles, de seuil en seuil,

     

    A la vieille Angleterre va tisser son linceul.

     

    Hurrahs et jurons de qui gagne ou perd

     

    Conduisent les funérailles de l’Angleterre.

     

    Chaque soir, chaque matin,

     

    Tels naissent pour le chagrin.

     

    Chaque matin, chaque soir,

     

    Tels pour délices d’espoir.

     

    Tels naissent pour les délices,

     

    Tels pour nuit qui ne finisse.

     

     

     

    Un mensonge tu peux le croire

     

    Tant que tu ne vois pas plus loin que ton regard.

     

    Qui naquit une nuit, pour périr une  nuit

     

    Quand aux rayons du Jour l’âme était endormie.

     

     

     

    Dieu apparaît, Dieu est lumière

     

    Aux âmes ayant en la nuit repaire,

     

    Mais il montre une forme d’homme
    A ceux qui dans le Jour ont leur royaume.

     


    William Blake, in Chansons et mythes


    j'aime bien le comms que tu m'as mis hier ... bien + esthétique que les autres fois ...

    je suis difficile hien?!

     gros bisous et bel après midi


    7
    Samedi 10 Mars 2012 à 16:38

    Quelle invention, comment vivre sans téléphone maintenant !

    plein de bisous de loin car je suis un peu malade !

     

    8
    Samedi 10 Mars 2012 à 18:15

    Oui je t’entends, qui peut vivre sans téléphone maintenant ???? Gros bisous

    PS : Ne vous étonnez pas si je ne réponds pas toujours à vos gentils commentaires dont je vous remercie, mais j’ai toujours des problèmes de santé (dos qui fait très mal) donc pas trop d’ordi et en plus mon PC m’a lâché et j’étais habituée (j’ai été obligée de faire une restauration totale donc il a fallu tout recharger je n’avais plus rien et tout semble fonctionner sauf internet « compte administrateur le permet pas » !!!!) donc suis sur un ordi portable mais mal installée car pas compatible avec mon bureau, donc je ne serai pas trop souvent sur le net, je m’en excuse, prenez-bien soin de vous et gros bisous.

    9
    Samedi 10 Mars 2012 à 18:48

     téléphone est devenu indispensable comme internet d'ailleurs  sinon kk chose de magique manquerait à notre quotidien

    celui qui l'a inventé doit être un héros

    bonne fin de semaine

    amicalement

     

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