• CITATION

     

     

     

    Dès que quelqu’un

     

    se convertit à quoi que ce soit,

     

     on l’envie tout d’abord,

     

    puis on le plaint,

     

     ensuite on le méprise.

     

    Émile Michel CIORAN 

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    hamdibey
    Samedi 3 Mars 2012 à 07:07

     

    Bonjour Je viens te souhaiter un bon Week-end.

    cadre le rintemps indien

    2
    Samedi 3 Mars 2012 à 07:54

    Bonjour Mezldix . Ma petite fille m'a prété son portable . Je te souaite un bon w end . A+.

    3
    Samedi 3 Mars 2012 à 08:37

    c'est très vrai et humain; 

    ici, +4 et brouillard épais

    bon w e, Joel

    4
    Samedi 3 Mars 2012 à 08:55

    Bonjour Meldix,passez un bon week-end.Malheureusement le week-end va être pourri.Bises

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    5
    Samedi 3 Mars 2012 à 09:45
    ROSIA*

    J'apprécie beaucoup ton nouveau blog--------


    Bon Samedi----------dans la joie parsemé de petits bonheur-------- Gros bisous-----------      

    6
    Samedi 3 Mars 2012 à 09:54

    pourquoi le mépriserait-on ?


    je ne pense pas .. peut-être certaines personnes agiraient ainsi mais pas toute je pense.


    bonne journée


    7
    Samedi 3 Mars 2012 à 10:01
    bon weekend à vous
    8
    Samedi 3 Mars 2012 à 10:08

    Bonne journée dans notre belle Bretagne. Amicalement Jacqueline

    9
    Samedi 3 Mars 2012 à 10:19

    bonjour et bonne fin de semaine

    qu'elle soit enseillée et de toute santé

    10
    Samedi 3 Mars 2012 à 12:05

    Bon we en poésie

    Chargement du wallpaper : Ciel

    De la Lumière !

     

    Mehr Licht ! mehr Licht !
    (Dernières paroles de Gœthe.)

    Quand le vieux Gœthe un jour cria : « De la lumière ! »
    Contre l’obscurité luttant avec effort,
    Ah ! Lui du moins déjà sentait sur sa paupière
    Peser le voile de la mort.

    Nous, pour le proférer ce même cri terrible,
    Nous avons devancé les affres du trépas ;
    Notre œil perçoit encore, oui ! Mais, supplice horrible !
    C’est notre esprit qui ne voit pas.

    Il tâtonne au hasard depuis des jours sans nombre,
    A chaque pas qu’il fait forcé de s’arrêter ;
    Et, bien loin de percer cet épais réseau d’ombre,
    Il peut à peine l’écarter.

    Parfois son désespoir confine à la démence.
    Il s’agite, il s’égare au sein de l’Inconnu,
    Tout prêt à se jeter, dans son angoisse immense,
    Sur le premier flambeau venu.

    La Foi lui tend le sien en lui disant : « J’éclaire !
    Tu trouveras en moi la fin de tes tourments. »
    Mais lui, la repoussant du geste avec colère,
    A déjà répondu : « Tu mens ! »

    « Ton prétendu flambeau n’a jamais sur la terre
    Apporté qu’un surcroît d’ombre et de cécité ;
    Mais réponds-nous d’abord : est-ce avec ton mystère
    Que tu feras de la clarté ? »

    La Science à son tour s’avance et nous appelle.
    Ce ne sont entre nous que veilles et labeurs.
    Eh bien ! Tous nos efforts à sa torche immortelle
    N’ont arraché que les lueurs.

    Sans doute elle a rendu nos ombres moins funèbres ;
    Un peu de jour s’est fait où ses rayons portaient ;
    Mais son pouvoir ne va qu’à chasser des ténèbres
    Les fantômes qui les hantaient.

    Et l’homme est là, devant une obscurité vide,
    Sans guide désormais, et tout au désespoir
    De n’avoir pu forcer, en sa poursuite avide,
    L’Invisible à se laisser voir.

    Rien ne le guérira du mal qui le possède ;
    Dans son âme et son sang il est enraciné,
    Et le rêve divin de la lumière obsède
    A jamais cet aveugle-né.

    Qu’on ne lui parle pas de quitter sa torture.
    S’il en souffre, il en vit ; c’est là son élément ;
    Et vous n’obtiendrez pas de cette créature
    Qu’elle renonce à son tourment.

    De la lumière donc ! Bien que ce mot n’exprime
    Qu’un désir sans espoir qui va s’exaspérant.
    A force d’être en vain poussé, ce cri sublime
    Devient de plus en plus navrant.

    Et, quand il s’éteindra, le vieux Soleil lui-même
    Frissonnera d’horreur dans son obscurité,
    En l’entendant sortir, comme un adieu suprême,
    Des lèvres de l’Humanité.

    Louise Ackermann, Poésies Philosophiques

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