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Par 56 J-G-R-C 77 le 14 Mai 2009 à 13:37
CE JOUR LA
Le 14 Mai
SIDNEY BECHET
Saxophoniste - compositeur
Né le 14 Mai 1897 à la NOUVELLE ORLEANS
Décédé 14 Mai 1959 à GARCHES
cinquante ans après sa disparition,
le cornettiste Sidney BECHET
reste le symbole immuable du Jazz
de la Nouvelle Orléans
et de l'époque Vieux Style des années 20 et 30.
Clarinettiste exceptionnel,
BECHET fut très tôt engagé
dans les meilleurs orchestres de la ville.
Son style inimitable et son sens du rythme
à la clarinette ou au saxophone soprano,
firent de lui le pilier de ces formations.
En 1917, il quitte la Nouvelle Orléans
pour Chicago et dés, 1919, joue dans
le Syncopated Orchestra de Will Marion COOK,
puis parmi les Jazz Kings de Louis MITCHELL.
Les premiers enregistrements
de Sydney BECHET datent de 1923.
Au départ, BECHET accompagnait
surtout des musiciens de blues.
Il participa également aux sessions
des mythiques Blue Five de WILLIAMS
en compagnie de Louis ARMSTRONG,
lui aussi originaire de la Nouvelle-Orléans.
De 1925 à 1929, BECHET
vit et joue majoritairement en Europe
« en Angleterre, en France,
en Allemagne et même en Russie ».
Au cours de sa période parisienne,
un différend désormais fameux
opposa Sydney BECHET
et un musicien concurrent.
n'ayant pas froid aux yeux,
le conflit se régla à coups de pistolet !
Trois personnes furent blessées
et BECHET passa une année entière
dans une cellule française, derrière les barreaux.
Expulsé du pays à sa libération,
il trouve refuge en Allemagne et c'est à Berlin
qu'il retrouvera ses marques,.
malgré la déception
de ne plus pouvoir retourner à Paris.
Amoureux de la France,
il ne pouvait bien évidemment plus y séjourner.
Et il n'obtint pas non plus de visa pour l'Angleterre.
Il reste donc à Berlin jusqu'en 1931.
Professionnellement pourtant, tout va bien.
Il est engagé dans l'orchestre de Noble Sissle,
puis retourne finalement aux Etats-Unis.
BECHET continue à jouer durant toutes les années 30,
avec le trompettiste Tommy LADNIER.
avec qui il réalise quelques enregistrements
sous le nom des New Orleans Feetwarmers,
et en 1938, on lui doit le tube désormais incontournable
« Summertime ».
Dans les années 40, Bechet joue régulièrement
à New York avec Eddie CONDON.
Sydney BECHET devient une figure populaire
des défuntes années 40,
enregistrant souvent avec Mezz MEZZROW.
Pour son plus grand plaisir,
il retourne en France en 1952
et y est chaudement accueilli.
Tandis qu'il enregistre coup sur coup
ses plus grands disques,
son succès augmente. BECHET
fut réellement l'un des plus grands
solistes du jazz des origines.
Il a vécu une vie riche en événements.
Il s'éteint en 1959 à Garches
en Région parisienne
(où sa maison existe encore).
13h37
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Par 56 J-G-R-C 77 le 14 Mai 2009 à 04:41
Ce jour la
Le 14 MAI 1796
LE PREMIER VACCIN !
dward JENNER,
un médecin anglais
inocule à un jeune garçon
la vaccine en espérant l'immuniser,
variante spécifique aux vaches de la variole,
une des épidémies
les plus meurtrières de l’Histoire.
Il avait en effet constaté que les sujets
qui l'avaient contractée y survivaient.
C'est un succès, il avait vu juste.
Le premier « vaccin »
voit le jour empiriquement,
bien avant PASTEUR.
Ce jour la
Le 14 Mai
Saint MATHIAS
Saint BONIFACE
Au jour de saint-Boniface,
toute boue s'efface.
Saint SERVEZ
4h42
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Par 56 J-G-R-C 77 le 13 Mai 2009 à 15:49
CE JOUR LA
Le 13 Mai
ALPHONSE
DAUDET
écrivain
Né le 13 Mai 1840 à NIMES
Décédé 16 Décembre 1897 à PARIS
Romancier et conteur français,
Alphonse Daudet naît à Nîmes en 1840.
La ruine de ses parents
l'oblige à interrompre ses études.
Las de sa vie de maître d'étude,
dépeinte dans Le Petit Chose (1868),
le jeune homme s'installe à Paris .
Observateur insatiable et artiste prolifique,
Alphonse DAUDET
tient des carnets depuis son adolescence.
Cette matière assemblée, thésaurisée,
représente autant d'ébauches d'ouvrages futurs.
Sa carrière littéraire rencontre rapidement le succès.
Publié, alors que l'auteur n'a que dix-sept ans,
Les Amoureuses,
un recueil de poèmes dédiés à Marie RIEU,
sa maîtresse de l'époque,
permet au jeune homme
de faire la connaissance de Frédéric MISTRAL.
En 1860, Alphonse DAUDET
trouve un poste de secrétaire,
L’emploi lui laisse le loisir de rédiger,
en collaboration avec Paul ARENE,
Les Lettres de moulin,
un ensemble de contes inspirés
par le folklore de sa Provence natale.
L'épisode de La Chèvre de M. Seguin,
lettre adressée à Pierre GRINGOIRE,
un classique adoré des enfants aujourd'hui encore.
Le personnage le plus attachant
sorti de l'imagination d'Alphonse DAUDET
est sans doute Tartarin de Tarascon.
Alphonse DAUDET a aussi écrit des livres,
comme Fromont le jeune et Risler l'aîné,
dans lesquels il brosse le portrait de ses contemporains.
ce sont ses romans qui donnent
à Alphonse DAUDET richesse et notoriété.
Des peintres comme Auguste RENOIR,
Edouard MANET, Claude MONET
séjournent à Champrosay,
la résidence secondaire de la famille DAUDET.
Sans pour autant abandonner
la part de fantaisie qui caractérise ses écrits
et ne partageant pas leur méthode de travail,
Alphonse DAUDET est l'ami d'écrivains
tels que Emile ZOLA,
Gustave FLAUBERT,
Ivan TOURGUENIEV,
ainsi que les frères GONCOURT.
15h49
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Par 56 J-G-R-C 77 le 13 Mai 2009 à 04:15
Ce jour la
Le 13 MAI 1930
MERMOZ
ET
L’ATLANTIQUE
L'aviateur JEAN MERMOZ,
en traversant l'Atlantique Sud,
réalise la première liaison
aéropostale transatlantique.
Le 13 janvier 1936,
il disparaît au-dessus
de ce même océan
à bord de son avion
La Croix du Sud.
Le monde de l'aviation
est alors en deuil...
Ce jour la
Le 13 Mai
Saint ROLAND
Saint SERVAIS
Avant saint-Servais point d'été,
après plus de gelée.
Saint MAEL
4h15
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Par 56 J-G-R-C 77 le 12 Mai 2009 à 13:18
Ce jour la
Le 12 Mai 1976
ALLEZ
LES VERTS !
Les Verts de Saint - Etienne,
17 ans après les Rémois,
atteignent la finale
d'une coupe européenne de football
en s'imposant face au PSV Eindhoven.
Leur défaite en finale
face au Bayern de Munich (1-0),
à Glasgow le 12 mai,
gâche un peu la fête.
************
LA FEUILLE DE MATCH
(12 mai 1976 à Glasgow, Hampden Park)
BAYERN MUNICH - AS SAINT-ETIENNE : 1-0 (0-0)
54 684 spectateurs.
Arbitre : M. Palotai (Hongrie)
But : Roth (57e) pour le Bayern.
BAYERN MUNICH :
Maier
J. Hansen, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Horsmann
Dürnberger, Roth, Kapellmann
K.-H. Rummenigge, G. Müller, U. Hoeness.
Entraîneur : Cramer.
SAINT-ETIENNE :
Curkovic
Janvion, Piazza, Lopez, Repellini
Bathenay, Larqué, Santini
H. Revelli, P. Revelli, Sarramagna (Rocheteau, 82e).
Entraîneur : Herbin.
13h18
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Par 56 J-G-R-C 77 le 12 Mai 2009 à 04:36
Ce jour la
le 12 MAI 1727
BAINS
PUDIQUES
La publication
d'une ordonnance à Paris
qui interdit la nudité
dans les bains publics
et impose la séparation
entre les hommes et les femmes.
Ce regain de pudeur
aurait sans doute pu se contenter
d'une seule de ces deux mesures.
Ce jour la
Le 12 Mai
Saint ACHILLE
Saint PANCRATE
Les trois saints au sang de navet,
Pancrace, Mamert et Servais,
sont bien nommés les saints de glace.
Saint KONGAR
4h36
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Par 56 J-G-R-C 77 le 11 Mai 2009 à 11:27
CE JOUR LA
Le 11 Mai
DALI SALVADOR
Sculpteur - peintre
Né le 11 Mail 1904 à FIGUERASDécédé le 23 Janvier 1989 à FIGUERAS
De son vrai nom :
salvador domingo felipe jacinto dali domènech
Salvador Dalí naît
un an après la mort de son frère aîné,
dont on lui donne le nom :
cet évènement pourrait expliquer
sa mégalomanie légendaire...
Il commence à dessiner très tôt
et s’essaie à tous les styles,
avant de découvrir la peinture métaphysique
de Giorgio de Chirico
et d’adopter sa manière lisse et fine.
Grâce à son compatriote catalan MIRO ,
il fait la connaissance en 1928
d’André Breton et,
ayant rejoint le groupe surréaliste,
développe son exploration de l’inconscient,
à travers les thèmes de la putréfaction,
des morphologies molles
« les fameuses montres molles
de Persistance de la mémoire, 1932 »
et des formes « spectrales ».
La rencontre en 1929 de Gala,
femme de Paul Eluard, est décisive :
elle devient omniprésente dans son œuvre.
Peu après, Dalí élabore sa
« méthode paranoïaque - critique »
« d’objectivation des phénomènes délirants »,
notamment sexuels.
Il est exclu en 1938
du groupe surréaliste pour
« actes contre-révolutionnaires »,
attitude qui se confirmera
par son approbation passive du franquisme.
De 1939 à 1948, Dalí s’exile aux Etats-Unis,
où son œuvre rencontre
un immense succès commercial:
Breton le surnomme alors « Avida Dollars »,
anagramme de son nom,
mais l’artiste clame sans vergogne
son amour de l’argent.
L’artiste retourne définitivement
en Espagne en 1949
et peint de grands tableaux
aux prétentions classiques
« Christ de saint Jean de la Croix, 1951 »,
pratique l’assemblage, peint des oursins...
Il multiplie les provocations,
mais son œuvre est de plus
en plus marquée par le mysticisme.
Dalí meurt en 1989 dans sa ville natale,
où il a fondé en 1974 la Fondation Dalí,
dont la visite a été conçue
par l’artiste comme une véritable immersion
dans son univers onirique.
Il lègue l’ensemble de ses biens
et œuvres à l’Etat espagnol.
" Ma peinture n'est autre
que la photographie en couleurs
et à la main d'images
super-fines extra-picturales
de l'irrationalité concrète. "
11h27
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